Preview : On a testé Project Cars sur PS4

Jusqu’ici, les possesseurs de PS4 amateurs de courses automobile n’avaient pas vraiment de quoi calmer leur besoin d’adrénaline. Heureusement pour eux, la fin d’année marquera l’arrivée de trois titres visiblement très attendus qui devraient combler toutes leurs attentes. Aujourd’hui, c’est de Project Cars dont on va parler, puisque nous avons eu la chance de nous essayer à quelques courses afin de vous faire un petit rapport sur la bête.

En voiture Simone !

À moins de deux mois de sa sortie, Project Cars s’est dévoilé sous nos yeux en l’espace de quelques courses, le temps de prendre en main le jeu et se faire une idée de ce qui nous attendra une fois la version finale dans nos consoles. Jusque là, la version PS4 nous avait été vendue comme étant très réaliste, sans pour autant atteindre la qualité de la version PC. Si nous étions un peu dubitatifs au début, il faut avouer que dans les faits, le titre se débrouille à merveille. Les véhicules pilotables sont modélisés à la perfection, et les décors, bien qu’un peu vides par moments, sont assez impressionnants. Mention spéciale aux différents climats qui mettront à profit les capacités de la console pour un rendu plus vrai que nature, notamment sous la pluie. La conduite de nuit a été des plus appréciables car le circuit restait relativement visible et s’est avérée encore plus plaisante grâce à des effets de lumière gérés très correctement.

Si techniquement Project Cars en impose, sait-il se montrer aussi efficace lorsqu’il s’agit de prendre la manette en main ? Oui, et plutôt deux fois qu’une. Cependant, autant vous avertir tout de suite : Project Cars est une pure simulation à l’instar d’un Gran Turismo. La conduite se veut exigeante au possible afin de retranscrire au maximum les sensations éprouvées lorsque l’on se trouve au volant d’un bolide. Il faudra donc avoir une certaine maîtrise des jeux de conduite ou de l’inertie d’une voiture afin de ne pas se retrouver à faire un tête à queue au premier virage qui pointe le bout de son nez. Par temps de pluie, la conduite devra être encore plus minutieuse car vouloir tourner de façon trop brusque n’aura pour seul effet que de vous faire perdre le contrôle de l’automobile. Et quand on sait à quel point l’IA ne vous permettra pas la moindre erreur, il vaudra mieux se préparer avant de vouloir frimer en faisant les meilleurs temps possible.

Au niveau des graphismes il n’y a rien à redire, Project Cars assure

L’IA est actuellement le point sur lequel travaillent le plus les développeurs. En effet, lors de notre session d’essai nous avons pu nous rendre compte que cette dernière se comportait toujours de façon très ordonnée, et aucun faux pas n’a été noté. Vos concurrents se suivront donc avec une rigueur parfois effrayante mais ne vous en faîtes pas, au moindre dépassement l’IA ne se laissera pas faire et tentera immédiatement de prendre le dessus. Cette agressivité se retrouve même décuplée dans les modes de difficulté les plus élevés, ce que les développeurs essayent donc de corriger afin de rendre le jeu jouable sans que l’on veuille mordre dans sa manette à cause d’une maniabilité presque élitiste et des adversaires impitoyables. Cela reste néanmoins la preuve que le jeu est vraiment soigné dans son ensemble et reste véritablement agréable à jouer. Nul doute que les fans de courses s’y donneront à cœur joie et pour cause : Plus de 250 voitures seront de la partie et des événements tels que les 24 heures du Mans seront jouables. L’autre point intéressant réside dans le fait qu’il sera possible de contrôler dès le début des véhicules puissants telles que des formules 1 ou bien des kart si vous souhaitez y aller progressivement.

DriveClub VS Project Cars : Le duel qui ne doit pas avoir lieu

Sortant à un peu plus d’un mois d’intervalle, on se doute forcément que la grande question que les joueurs se poseront sera « Quel est le meilleur entre DriveClub et Project Cars ? ». Dans les faits, Project Cars est plus axé simulation que DriveClub ce qui distingue déjà les deux jeux. Mais là où nous voulons en venir c’est que les deux jeux ne gagneront pas à être mis face à face. Les sensations de jeu resteront dans la globalité les mêmes mais tandis que l’un est axé sur le jeu en équipe, l’autre s’en détache un peu plus malgré la présence indéniable du multijoueur. Qui plus est, DriveClub se dote d’un système de points qui lui accordera une légère dimension arcade. Pour finir, il faudra donc retenir que les deux jeux sont assez différents dans l’idée mais surtout complémentaires et plutôt que de les opposer pour savoir lequel est le « meilleur », le joueur averti aura vite fait de s’adonner aux plaisirs offerts par les deux jeux, si il en a l’occasion évidemment. Le seul véritable critère qui les départagera restera donc la conduite : Préférez-vous un jeu plus abordable avec une forte dimension sociale ou bien un jeu au gameplay exigeant mais ô combien gratifiant quand il est maîtrisé ?